MUSÉE DES BEAUX ARTS |
Ce pavillon a d'abord abrité le Collège royal de médecine et de chirurgie du duc Stanislas. Il fait pendant, sur le coté ouest de la place, à l'ancien pavillon Jacquet (médecin royal). Depuis 1936, il accueille le musée des Beaux-arts qui rassemble une suite éclatante de tableaux datant du XIVème siècle à l'époque moderne et signés Pérugin, Tintoret, Caravage, Rubens, Claude Le Lorrain, Monet... L'Art nouveau y tient une place particulière, Nancy oblige. Il est représenté par une pléiade d'artistes autour d'Emile Friant et de Victor Prouvé. Les grands peintres et sculpteurs du XXème siècle sont à l'honneur avec des œuvres de Valotton, Modigliani, Dufy, Picasso, Zadkine... sans oublier la réserve des collections d'art moderne du mécène nancéien Henri Galilée. Au sous-sol subsistent certains vestiges du système défensif de Nancy du XV au XVIIème siècle. Barbacane, boulevard d'artillerie, bastion et courtine comme si vous y étiez. Autour de ces fortifications, présentées dans une scénographie efficace, trois cent pièces de la manufacture Daum captent la lumière et cadencent des années 1880 aux années 1990 toutes les métamorphoses des productions de la célèbre verrerie lorraine. Les sections consacrées aux Arts déco sont éblouissantes. Le très riche cabinet de dessins expose, par roulement, un choix œuvre extraites de ses collections où figurent les gravures de J. Callot et J.-J. Granville.
Le premier noyau des collections du musée provient des premiers dépôts d'art constitués au début de la Révolution, suite aux confiscations des biens des immigrés et du clergé. 130 tableaux, dont les "Têtes de vieilles" de Jacob JORDAENS ou "l'Annonciation" du Caravage, de nombreuses sculptures ainsi qu'une importante série de gravures sont alors entreposés dans la chapelle de la Visitation (actuelle chapelle du Lycée Poincaré). En 1801, Nancy fait partie des 15 villes concernées par la création d'un musée. Elle reçoit de l'État plusieurs tableaux de premier ordre, dont "Aurore et Céphale" de François BOUCHER. Le musée s'installe dans les locaux de l'ancienne université (actuelle bibliothèque municipale). En 1803, un deuxième dépôt, dont est issu "la Transfiguration" de Pierre Paul RUBENS, vient compléter ses collections. En 1814, l'ensemble est transféré dans le pavillon XVIIIème place Stanislas, ancien collège de médecine, puis en 1828 au premier étage de l' Hôtel de Ville. Le musée reçoit alors divers legs et dons, dont la plus importante est la donation Victor POIREL en 1882. En 1936 le musée est installé définitivement dans le pavillon XVIIIème, agrandi une première fois par les architectes ANDRE. En 1999, après 3 années de travaux, c'est un nouveau musée des beaux-arts qui ouvre ses portes au public. Dans une surface doublée, il présente aujourd'hui une collection de tableaux et sculptures allant du XIVème au XXème siècles, sans oublier la collection DAUM.
Autre appellation | Ancien Collège de médecine/Ancien Cercle militaire/Hôtel de la Comédie |
SIÈCLE | XVIII° (1754) |
ARCHITECTE | Emmanuel HERE |
Adresse postale | 3, place Stanislas |
Références cadastrales | BE 367 |
SITE ou MONUMENT | Monument |
CLASSE ou/et INSCRIT | Classé |
PARTIEL ou TOTAL | Total |
Description des parties | Sans détail |
ARRÊTÉ(S) | 27/12/1923 |
COMPLÉMENT | / |
LISTE | / |
Usage du bâtiment | Musée Public |
Inauguration de l'extension le 5 février 1999 !