PORTE SAINT GEORGES |
Cette entrée de la ville défendue par la statue équestre du patron de la chevalerie, sculpture de Florent Drouin, fut édifiée entre 1606 et 1609. Deux statues, bien en situation pour une entrée de ville, symbolisent la Guerre et la Paix (attribuées à Jean Richier). Au nord de la porte, quelques mètres rescapés du mur d'enceinte viennent d'être restaurés.
Victor Hugo fit partie des précurseurs de la défense et de la mise en valeur du patrimoine au XIXème siècle. Il a ainsi participé au comité de soutien qui s'opposa à la démolition de la porte Saint Georges en 1878. Ce comité s'est créé avec Emile Gallé au moment où l'on envisageait de détruire la porte pour que le tramway accède à la rue St Georges. Le comité avait sollicité le patronage de Victor Hugo, grand défenseur des monuments anciens, et lié à Nancy par ses origines familiales. A cet appel, l'écrivain avait répondu favorablement en décembre 1878. Pour sauver le fleuron de cette portion survivante des fortifications du XVIIème, Victor Hugo écrivait : " Toutes les villes de France seraient fières d'un pareil monument. Il est impossible que la noble Nancy songe à s'en priver " " Je demande la conservation de cet admirable monument ".
A sa construction entre 1606 et 1619, elle marquait une des limites de la ville neuve de Charles III. L'inspiration de l'urbaniste italien Jean-Baptiste Stabili a donné un style toscan à la façade percée de trois baies. Fronton avec statue de saint Georges du sculpteur Florent Drouin (1540-1612).
Autre appellation | Cercle du travail |
SIÈCLE | XVII° (1606) |
Adresse postale | 1bis, rue Drouin |
Références cadastrales | BD 190 |
SITE ou MONUMENT | Monument |
CLASSE ou/et INSCRIT | Classé |
PARTIEL ou TOTAL | Total |
Description des parties | Sans détail |
ARRÊTÉ(S) | 31/08/1883 |
ANTÉRIORITÉ | 17/03/1879 |
LISTE | / |
Usage du bâtiment | Éducation populaire |